05 février 2010

Katherine PANCOL : "Les yeux jaunes des crocodiles" et "La valse lente des tortues"

Joséphine est une mère de famille parisienne - enfin, de la banlieue parisienne : de Courbevoie pour être précis - mariée avec Antoine et mère de deux enfants, dont une préado. Son couple ne va pas très bien.Brutalement, Antoine la quitte. Antoine était la bourse du ménage. Il part, la laissant en plan avec une hypothèque et deux mômes.


Ce n'est pas son salaire de chercheuse à l'université qui va les aider. Pourtant Joséphine fait tout pour garder la tête hors de l'eau. Elle est aussi bien entourée : sa mère et sa soeur vivent très confortablement profitant allégrement des revenus de leurs maris respectifs. Mais Joséphine est fière et refuse l'aide qui lui est faite.


Peu à peu, l'héroïne prend de l'assurance et se découvre. Elle Devient combative et affronte la vie et ses tracas de face.

L'histoire se déroule sur deux tomes : "Les yeux jaunes des crocodiles" et "La valse lente des tortues". Ce roman se lit comme le téléfilm de France 2 en été. On le regarde d'un oeil distrait au début, on s'attache aux personnages, puis enfin à l'histoire. Que va-t-il lui arriver ? Comment va-t-elle se tirer de cette situation?

J'ai mis du temps à accrocher avec Joséphine : son côté nunuche m'exaspérait. Dieu merci, elle change petit à petit.


Le scénario est bien construit, bien ficelé. Surtout dans le premier tome. Il m'a semblé assez facile pour l'auteur de rendre la soeur de Joséphine riche à n'en plus finir. Celà procure une bouffée d'air frais dans le récit, car quand ça ne va vraiment plus, le tiroir caisse n'est pas loin et l'histoire est relancée.


Le deuxième tome, "La valse lente des tortues" est plus long. Joséphine a déménagé et l'histoire devient complètement fantasque. Ce qui m'a donné envie de le terminer, c'est l'envie de connaître le bout du cheminement de l'héroïne, parce que soyons franc: le scenario devient du vrai n'importe quoi, des tueurs en séries, des voisins spéciaux, une connaissance royale; j'en passe et des meilleures. Il ne faut pas non plus exagérer. Plusieurs fois dans le roman, j'ai voulu connaître le nom du dealer de Madame PANCOL, parce qu'il doit lui en fournir de la "bonne".


Si vous voulez passer un agréable moment littéraire, passez votre chemin. Si vous vous ennuyez et que vous chercher à occuper votre temps (en ce qui me concerne, je les ai lu dans des salles d'attente d'hôpital) lisez-les, vous passerez un très bon moment de détente.


Katherine PANCOL
"Les yeux jaunes des crocodiles"
"La valse lente des tortues"

2 commentaires:

Blogger Bibil a dit...

... Mais tout cela ne vaut pas un bon Jane Austen.
(Ah, je rigole, je rigole, nooon ne pas publier de photos de moi à ton prochain post)

2:41 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

toujours ennuyant quand les bourses du ménage s'en vont

12:10 PM  

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