27 décembre 2008

Comme il est bon de vivre...


Quoi de plus exaltant, après une journée emplie d'efforts physiques (le déménagement de Gaëlle et Alexis) qu'un verre de Sauternes - vin doux et rond en bouche -, un Romeo y Julieta, ramené de Cuba - pays haut en couleur, en culture et en contradictions- un peu de musique et un excellent roman au titre évocateur ("Une gourmandise")?

Un petit morceau de chocolat, pour son goût sucré et son cacao dont l'amertume viendra couronner le tout, atténuant quelque peu l'onctuosité du cigare et son goût fort au palais... Ce moment résonne comme un pâtisserie, si bien décrite par Muriel Barbery dans son roman que je citais : "Elles ne sont appréciables dans toute leur subtilité que lorsque nous ne les mangeons pas pour apaiser la faim et que cette orgie de douceur sucrée ne comble pas un besoin primaire mais nappe notre palais de la bienveillance du monde."

A ceux qui considéreront ce moment comme dénué d'intérêt, désuet, anachronique et en principe réservé à la génération de nos grands-parents, je ne puis que leur conseiller - aux termes des épreuves traversées cet été - de profiter des moments et petits bonheurs que leur offre la vie quelque soit l'image qu'ils rendent.

Que serait notre vie sans ces petits bonheurs ?

Bonne année 2009 à tous !