24 janvier 2010

Nous enchaînerons avec un interlude littéraire...

Sybille publiant sur son blog la blague que j'ai récupérée sur Facebook, je me vois obligé de mettre mon blog à jour.

Que puis-je vous conter de beau en ce début d'année 2010? Les règles de politesse veulent que je vous souhaite avant toute une chose une bonne année. Bonne année. Voilà, c'est fait. What else ? (Nespresso?)

Eh bien à l'instar de Laurent qui publie ses recettes préférées dans un style que certains - dont je ne fais pas partie - qualifieront d'ampoulé ; j'ai pensé utiliser ce blog pour en faire une tribune littéraire. Le mot est jeté. Celà fait très chic cette expression "tribune littéraire", très "Prout prout, je lis le Figaro, prout prout, je ne m'intéresse qu'aux pages culturelles de La Libre Belgique (et aussi à son carnet familial)". Comme je suis pour l'instant dans une phase où je lis énormément (je bénis l'abscence de télévision) je me demandais dans quelle mesure est ce que je ne pourrai pas partager avec vous ce que je lis ?

Vaste question : mon avis est-il utile et intéressant ? Mes lectures vont-elles vous intéresser ? Il faut bien l'avouer, actuellement je dévore tous les classiques que la paresse adolescente ne m'a pas permis de découvrir. J'imagine donc que lire ce que j'ai pensé de "Cyrano" ou bien du "Portrait de Dorian Gray" ne vous intéressera pas.

Mais en réalité ce que j'écris, vous intéresse-t-il tant que celà, où bien est-ce juste un moment de distraction entre Facebook et un autre blog ? Ô affres de la modernité. Wilde avait raison en écrivant "Autrefois les hommes de lettres écrivaient des livres que le public lisait. Aujourd'hui le public écrit des livres que personne ne lit." (O. WILDE, "Quelques maximes pour l'instruction des personnes trop instruites", La vérité des masques - essais et aphorismes, Rivage poche, Petite bibliothèque)

Suite au prochain épisode (dans 6 mois peut-être ?)